tu n'es plus là vois ce à quoi tu échappes
on subit un remaniement en langue de bois
t'as le malheur d'être trop honnête tu traîneras une croix
t'es assommé à la moindre parcelle de toi-même
Faut te calmer subir la flemme
on se demande si ça existe encore la joie.
tu n'es plus là vois ce à quoi tu échappes
les gens virent fous
ils sont prêts à genoux
à sacrifier leurs gamines
pour faire retentir Marine
le cirque du nain les mettent à bout.
tu n'es plus là vois ce à quoi tu échappes
au bal de ceux qui ruminent
nos têtes ressemblent à des champs de mine
on perd l'audace de nos espoirs
quand on croit croire c'est le trou noir
nos restants d'humain sont bouffés par les fouines.
tu n'es plus là vois ce à quoi tu échappes
lloro la absencia de libertad de ser
me enfado de no tener las ideas claras
refflecciono sobre la imagen que hay que tener
c'est le brouillon dans ces histoires de paperasse
No podemos escoger segun lo que pensamos?
Qui êtes-vous ?
- lalanguequiparle
- ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN
dimanche 6 mars 2011
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