Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau naufrage,
Ou comment celui-là est revenu sans moisson,
Et puis s’est effondré, sans bagages ni maison
Vivre entre ses pas lents coincé dans cette grande cage!
Quand retournerais-je, hélas, dans ce lieu-dit, ce paysage,
Fumer, las, des cigarettes, sans me faire du mouron
Pourrais-je remettre mes pieds sans paraitre vagabond,
Vers ici ou vers là, tournés à mon avantage ?
Qu’il m’eût plu de vivre sans jamais dire adieu,
Contrairement aux gamins qui le font sans besognes, eux !
Plus que le malin impur m’interpelle ce lien à Dieu.
Au-delà de ma fierté, y a de l’incertitude c’est certain,
Au-delà de mon temps enivré que c’est dur de voir au loin :
Mais il y a cet air marin qu’avec mon âme je dessine…
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