Au bureau, mon bureau
Je gribouille, je m’isole
En partie quand je suis au téléphone
Je me coupe du monde
J’en fais pas un fardeau
Mais le niveau de l’endroit est bas
Ici, nous sommes à l’altitude zéro.
La difficulté est de trouver l’endroit
Où l’on voudrait soudainement partir
Mais en un mot je puis vous l’dire. Souffrir
est le mot.
Y a que l’temps qui veuille s’emparer de moi.
Mon club des rendez-vous s’accroît.
Ile de la Réunion, l’endroit où l’on se relâche
Au lieu de cette salle de réunion (je trouve aussi que le
lien soit potache)
Pouvoir circuler librement en ce monde
Au lieu de tourner en rond dans ma boîte ronde.
Allô ?...oui bien sûr…
Notre rendez-vous…pour quel jour ?...
…ce train, ce train…
…le mien, le mien…
La même ritournelle, du soir au matin
(parce qu’en plus je n’suis pas forcément du coin)
Un train, le v’là
« ne m’fais pas d’entourloupes hein ?! »
Je me tenais sur le quai à toute heure du jour,
ou du soir, une fois…deux fois…
pour encore combien de fois?
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