Je ne suis qu'un salopard
Mes enfants s'écrasent devant moi
Je ne suis qu'un salopard
J'éteins l'enfance et puis la joie
Je me dois de la faire taire
surtout le jour de la fête des mères
faire surgir dans une galère
la vie d'nos enfants, ces êtres chers
Je ne suis qu'un salopard
Mes enfants s'écrasent devant moi
Je ne suis qu'un salopard
J'éteins l'enfance et puis la joie
Nous vivons comme des fugitifs
vous n'imaginez pas comme je kiffe
j'entends les trois pleurer "sniff, sniff"
j'n'suis qu'un être pur et vif
Je ne suis qu'un salopard
Mes enfants s'écrasent devant moi
Je ne suis qu'un salopard
J'éteins l'enfance et puis la joie
Je trace ma route et n'en ai rien à battre
de ces trois bambins, que dis-je ces trois primates
votre mère n'a eu que c'qu'elle mérite
j'vous défie qu'on me fasse la nique
Je ne suis qu'un salopard
Mes enfants s'écrasent devant moi
Je ne suis qu'un salopard
J'éteins l'enfance et puis la joie
© Olivia Ruello
Qui êtes-vous ?
- lalanguequiparle
- ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN
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