"On va faire un câlin dans ma camionnette"
Si je comprends bien, faut une réponse honnête,
Que je me courbe bas comme ta bassesse,
Il va falloir te trouver une autre paire de fesses.
"Ah si je pouvais te fourrer la chatte"
Quelle approche joliment pittoresque,
Si c'est ta manière de voir avec hâte,
C'est que tu ne sais être dantesque.
"Va faire le ménage, pétasse"
Je suis touchée d'être vue comme une bécasse,
Je sens comme une belle mollesse,
Mon grand, va falloir que tu te redresses.
"Je peux me faire les filles que je veux"; "Tu ne sais pas ce que tu perds"
Me suivre en voiture comme un bœuf,
Mais qu'est-ce que tu espères?
Que je m'attable comme un vœu?
Comme une chose que tu gères?
Que tes propos ne sonnent pas creux,
Et, que, tranquillement, je me laisse faire...
"Une fille calme, comme toi, je la frapperai..."
Faiblesse indécente, écœurement,
Croupir sous son vécu sans vouloir autrement,
Vie de ta lâcheté et fous-moi la paix!
Hey toi... Que je ne connais pas encore... Espère-moi!
© Olivia
Qui êtes-vous ?
- lalanguequiparle
- ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN
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