Il faudrait que je retienne
que ma pensée s'est exclamée
« je suis complètement mazoutée »
il faudrait que je parvienne pour
que mes pas sur la chaussée ne s'exclament
« nous sommes complètement mazoutés »
Il faut que j'entrelace
pour que mes mots dans ma besace
n'aillent s'exclamer
« nous pourrions être mazoutés »
il faut qu'à voix basse
nos dires ne veuillent manquer d'audace
sous peine de leur être susurrés
« ...mazoutés »
D'où proviennent ces sensations dégueulasses?
De pseudos artilleries lourdes qui se froissent
de pseudos bienveillants prêts à faire main basse
sur nos armes qui pourtant se tassent
se jouant de nous jusqu'à nous faire fasse.
Asi te lo digo
si nos pensées se noient sous l'eau
si la sociedad se juega de nosotros
lo mejor es de no pensar à ce que l'on endosse.
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