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ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN

lundi 21 novembre 2011

(refrain)du fond de mon pieu
je vivais heureux
je mourrai tout juste à petit feu

du fond de mon pieu
je vivais heureux
je me contentais de c'qu'il y avait d'mieux

la vue sensorielle est au bord d'l'infarctus
il suffirait d'un rien pour faire un rictus
mais j'crois bien, pourtant, qu'on va attendre longtemps,
jusqu'à c'que les choses red'viennent comme avant.

du fond de mon pieu
je vivais heureux
je mourrai tout juste à petit feu
du fond de mon pieu
je vivais heureux
je me contentais de c'qu'il y avait d'mieux


la connerie voudrait me caresser de peu
plus on est de fous plus on s'croit heureux
à croiser des jokers on finit par être secoués
pas un plus qu'un autre cherche à être doué

du fond de mon pieu
je vivais heureux
je mourrai tout juste à petit feu
du fond de mon pieu
je vivais heureux
je me contentais de c'qu'il y avait d'mieux


un soir sans crier gare v'là qu'on t'suggère la bière:
_"voudrais-tu crever ou rester sur terre?
_ ben écoute, voyons, j'resterais bien un peu car
plus on est de fous plus on s'croit heu-reux!"


du fond de mon pieu
je vivais heureux
je mourrai tout juste à petit feu
du fond de mon pieu
je vivais heureux
je me contentais de c'qu'il y avait d'mieux

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