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ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN

mercredi 9 novembre 2016

Nightmare, nightmare

Nightmare, nightmare
Talk about a nightmare, nightmare
People had spoken and voted, voted
To celebrate a creature soiled, soiled

Le guignol est venu à bout du supplice,
Tient le premier rôle: on attend qu'il agisse
Tout le monde s'effraie, duckface nous a bien eu
En même temps, vu l'bordel, nous n'pouvons qu'être déçus!

Nightmare, nightmare
Talk about a nightmare, nightmare
People had spoken and voted, voted
To celebrate a creature soiled, soiled

Il explore son monde sur son tapis rouge
Rien n'est acquis tant que personne ne bouge
L'hypocrisie pullule depuis bien trop longtemps
La descente aux enfers commence tout doucement

Nightmare, nightmare
Talk about a nightmare, nightmare
People had spoken and voted, voted
To celebrate a creature soiled, soiled

Clinton avait pour elle toute une voie tracée
Les journalistes, comme d'hab', ont trop vite mal jugés
Les sondeurs se sont encore donnés à cœur joie...
V'nez pas vous plaindre d'subir cette gueule de bois!

Nightmare, nightmare
Talk about a nightmare, nightmare
People had spoken and voted, voted
To celebrate a creature soiled, soiled

La mascarade a, enfin, mordu à l'hameçon
Bientôt, en France, on nous en fera la leçon
Mais, à force, de vouloir juste nous prendre pour des cons
On s'rait capable de créer le même style d'perversion

Nightmare, nightmare
Talk about a nightmare, nightmare
People had spoken and voted, voted
To celebrate a creature soiled, soiled


© Olivia Ruello

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