Tu sais que je t'aime toi
Qui vient faire ce taf que je n'oserai faire
Je t'aime...
Comme un casse-dalle industriel qu'on régurgite
Et qui incite à le voir plus bas que terre...
Tu ne m'arrives pas à la cheville
Et cela me rassure: mes épaules sont plus sereines!
J'aime te dénigrer poliment
C'est plus fort que moi...
Quelle coquine cette mauvaise foi!
Mes yeux font grève en ta présence
Afin de bien mettre en valeur
Mon arrogance...
MAIS JE T'AIME HEIN?!
Je t'aime...
Comme une plante verte, cadeau à la con
Qu'on m'offrira et que je laisserai dépérir exprès,
Rien à foutre
Desséchée et arriérée...
Je trouve que je t'aime fort quand même, non?
Mon larbin,
Ma sueur sur pattes,
Mon rien,
J'en viendrai presque à te kiffer tellement que!
Tu sais, quand je me fous de toi,
Ce n'est que par charité, t'inquiètes pas!
Je sens qu'on a encore des choses à vivre nous deux...
Ou pas.
Je te dédie cet amour sincère pour toi, ma petite merde
Bisous
© Olivia
Qui êtes-vous ?
- lalanguequiparle
- ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN
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