Au temps mort de la noirceur
Viennent fleurir des morsures
Etouffant la mort sûre
Jonchée de temps forts
A coups de renforts
La mort sûre laisse place
Aux morsures de quidams
Sans bleus ni vague à l'âme
Leur pouvoir est arrogant
Ils te sucent "lacrymalement"
Te pompent l'énergie
A en faire pâlir la vie
A en rendre pâle l'envie
Entre des morsures
Et des mœurs sûres
Quiconque est aux aguets
Pour te rendre soudain muet
Quiconque est aux abois
Pour venir prendre soin de toi
Le cœur en bouclier
Griffé par les morsures
Du temps, du passé
Tour de passe passe avec l'esprit
Qui ne doit pas jurer l'oubli
Ni s'extasier devant l'ennemi
Esquiver les morts sûres
A travers les blessures...
De quidams
D'états d'âmes
Du ramdam
D'infâmes
De la(r)mes
Mauvaise came que sont ces morsures
Des morts sûres
Du temps qui évolue
L'envol des présences
Présentent un raffut
Un purgatoire où
Quand un instant s'accorde
Je m'y purge...
© Olivia
Qui êtes-vous ?
- lalanguequiparle
- ça commence par de l'écriture, à base de fortes impressions ou d'appréhensions sur l'actualité. Les mots me font plonger dans un environnement qui bouscule mon état d'esprit. Et me voilà en train de le détourner, de balancer des messages à coup de couleurs euphoriques, d'animations, de sons "qui la ramènent" et de performances. Ces expérimentations polyphoniques me permettent d'exprimer un langage par rapport à ces divers brouhahas sonores ou écrits visuels qui nous entourent. "Je reste à côté de ma bouche. En face, il y a ma langue qui pend" SEYHMUS DAGTEKIN
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